Conclusion


Comment les hormones participent-elles au clonage végétal ?

Le clonage végétal est actuellement un procédé scientifique bien connu dans le monde de la science, et utilisé par bon nombre de scientifiques.

 

Durant nos six mois de TPE, nous avons réfléchi à tous les moyens possibles de répondre à notre problématique, et nous en sommes arrivées à faire plusieurs expériences, chacune ayant un but bien précis.

 

La culture in vitro a été celle qui nous a pris le plus de temps. Avec cette expérience, notre but a été de nous essayer au clonage, pour comprendre en quoi consistait exactement cette pratique. On a donc essayé de cloner une orchidée. Mais quand on s’est rendu compte que cette plante était en réalité très difficile à cloner, nous nous sommes tournées vers le saintpaulia. Malgré tous nos effort, notre culture in vitro a échoué à la mise en terre, mais cela ne nous a pas découragées, au contraire nous avons voulu comprendre ce qu’il s’était passé. C’est donc pour cela que nous avons tenté d’autres expériences comme l’étude de la multiplication cellulaire dans une racine d’oignon, le bouturage d’un plan de saintpaulia, une cinétique ainsi que la démonstration de la présence d’amylase dans les hormones (en l’occurrence des gibbérellines).

 

Les hormones sont indispensables au bon développement d’un végétal, c’est pour ça qu’il existe des hormones appelées hormones de croissance. Il existe en tout deux types d’hormones : quatre dites stimulatrices de développement (auxines, cytokinines, gibbérellines, brassinostéroides) et deux dites à effets mixtes (éthylène et acide abscissique). Ces hormones sont des hormones artificielles créées par des chimistes pour aider les scientifique pratiquant le clonage végétal. Pour cloner une plante, il est indispensable d’utiliser une hormone stimulatrice de développement qui aidera la plante à grandir plus rapidement. C’est ce que nous avons compris à travers toutes nos expériences.

 

Même si notre culture in vitro n’a pas fonctionné nous avons pu voir que les hormones participaient au clonage végétal principalement grâce à l’expérience avec les gibbérellines. L’amylase est une enzyme qui participe à la dégradation de l’amidon pour le transformer en sucre, or c’est grâce à ce processus que la plante peut se développer. En prouvant que l’amylase était présente dans les gibbérellines, nous avons pu affirmer que les hormones participaient au clonage végétal en favorisant le développement du clone. Nous avons donc pu répondre à notre problématique de TPE.

 

Le clonage végétal reste une pratique courante dans l’agriculture pour rendre les productions plus saines et plus résistantes. Nous ne pouvons que saluer cette découverte.

 

 

Pour finir, nous tenons particulièrement à remercier nos professeurs, Madame Josso et Monsieur Monnot ainsi que les laborantins Monsieur Priol et Maxime, qui nous ont aidé pendant toute la durée de nos TPE.

Merci !

 

Kenza Abdelqari, Inès Boudouani, Julie Picard