La culture in vitro


 

Définition : La culture un vitro est une technique effectuée en laboratoire, on qualifie d'in  vitro tout ce qui se fait hors de l'organisme d’origine. Elle vise à donner naissance à une nouvelle plante entière seulement à partir de cellules ou de tissus végétaux mis en culture dans des conditions stériles et dans un environnement contrôlé. Elle est employée afin de produire plus rapidement et en plus grande quantité, ce qui réduit les coûts de production et multiplie les plantes rares difficiles à trouver dans le commerce.

 

Revenons là où tout a commencé : En 1839, Scleiden et Schwann prônent la théorie cellulaire qui est basée sur la totipotence végétale (cellule végétale capable d'autonomie), cette théorie n'est à cette date pas encore démontrée. En 1870 a lieu la première tentative de culture d'organes vivants isolés (conservation de queues de têtards de grenouille). En 1902 Haberlandt, un biologiste allemand, démontre la totipotence cellulaire : "toute cellule végétale est capable de régénérer un autre individu identique à celui dont elle est issue". Sa pratique repose sur l'aptitude à la dédifférenciation : c'est l'évolution d'un organisme vivant dans lequel ses caractères spécifiques disparaissent et se différencient ensuite pour donner à nouveau les différents types de cellules spécialisées. Cette propriété est en fait la base de la culture in vitro, la cellule permet la multiplication végétative et ouvrira sur la micropropagation des végétaux.

   En 1922, deux scientifiques réussissent à faire grandir quelques petites racines pendant quelques mois. En 1939 Gautheret obtient, à partir de tissus végétaux de carotte, un amas de cellules dédifférenciées qui correspondent à un cal. C'est avec Gautheret que démarre réellement la culture in vitro qui était déjà très proche de celle que nous effectuons aujourd'hui. Quelques années plus tard Nitsch réussit une culture in vitro de fruits et Muir obtient une culture in vitro de cellules isolées à partir de cals. En 1957, Skoog et Miller découvrent l’influence qu’ont l’auxine et la cytokinine sur les cellules cultivées. En effet, ces hormones de croissance sont indispensables au développement d’une plante et doivent être fournies aux cellules en culture.

   En 1958 Stewart et Reinert remettent à l'ordre du jour le concept de la totipotence cellulaire grâce à l’obtention d’embryons somatiques de carottes à partir de cultures de racines. En 1962, T. Murashige et F. Skoog étudient la multiplication végétative des cultures de tissus du tabac et mettent au point le premier milieu de base pour la culture in vitro (minéraux, auxine, cytokinine, sucres et vitamines B). Enfin, en 1976 San Noeum réussit la toute première culture in vitro d’ovaires d’orge non fécondés.

   Aujourd'hui, cette technique consiste à prélever un bourgeon végétal d'environ 0,1 mm, ou encore un morceau de feuille pour certaines plantes, que l'on met ensuite en culture dans un milieu favorable. On obtient une microbouture que l'on fragmente. Les fragments cultivés donnent de nouvelles microboutures. C'est ce qu'on appelle le microbouturage qui peut se répéter toute les quatre semaines environ. À partir d'un seul fragment végétal, on obtient, en un an, 200 000 à 400 000 individus identiques. On peut appliquer la culture in vitro à de nombreux plants : rosiers, pommes de terre, framboisiers, fraisiers...

 

 

Quelles sont les plantes que nous avons utilisées ?

 

L'orchidée : C'est une plante herbacée de types divers qui demande beaucoup de temps d'entretien. L'emplacement de cette plante est très important pour un bon développement. Il faut d'abord que la plante soit en intérieur (cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas aérer bien au contraire cela sera propice à la bonne santé de la plante) surtout en hiver grâce à la chaleur de votre radiateur cependant nous pouvons la trouver dehors en été lorsqu'il fait suffisamment chaud. Le principal est qu'elle soit a une température située entre 15 et 18°C, exposée à la lumière mais pas au soleil directement et dans un milieu humide.

   Pour ce faire il est possible d'installer les pots d'orchidées sur un plateau de gravier, celui-ci devra toujours être humide donc il faudra un fond d'eau d'environ 1cm. L'orchidée a besoin d'être arrosée régulièrement mais pas en excès pour ne pas risquer de faire pourrir les racines. Nous vous conseillons de l'arroser 2 à 3 fois par semaine au printemps et en été, 2 fois par mois en hiver et si votre région est très calcaire, prenez de préférence l’eau de pluie ou bien de l’eau minérale car l’orchidée y est très sensible.

 

Le saintpaulia : Le saintpaulia doit son nom au baron Baron Walter von St. Paul-Illaire qui la découvrit à la fin du XIXe siècle. Il est originaire de Tanzanie, en Afrique centrale, et appartient à la famille des gesnériacées. Par mesure de précaution, il est préférable de tenir les petits animaux ainsi que les enfants loin de cette plante qui peut être toxique. Le terreau doit être de bonne qualité et très léger pour assurer un bon drainage. Le saintpaulia est une plante qui aime se sentir à l’étroit dans son pot donc les plantes entières doivent déborder entièrement du pot. Il a besoin d'une température comprise entre 18 et 24°C mais ne doit jamais descendre en dessous de 13°C.

   C'est également une plante d'intérieur car le meilleur endroit pour installer votre saintpaulia est un endroit où il n’y a aucun rayon de soleil, il faut donc aussi absolument éviter de la mettre proche d'une source de chaleur comme un radiateur par exemple car c'est une plante tropicale qui a besoin d'humidité. Le saintpaulia a besoin d'être arrosé régulièrement mais pas en excès car il nécessite peu d'eau. Nous vous conseillons de maintenir le terreau humide au printemps et en été mais de ne surtout jamais mouiller les feuilles et les fleurs du saintpaulia. Pour ce faire, poser le pot sur un lit de billes d'argile avec de l'eau au fond. A l'automne et en hiver, nous vous conseillons de réduire l'arrosage, c'est-à-dire d'attendre que la terre soit bien sèche en surface pour l'arroser à nouveau.