La présence d'amylase


Les gibbérellines étant des phytohormones, nous allons prouver ici qu’elles sont nécessaires au développement du cal (un cal est une structure de prolifération cellulaire obtenue, par exemple, en culture in vitro par l'ajout d'hormones végétales), en démontrant qu’elles provoquent l’activité du gène qui code pour l’amylase (protéines). Ainsi produite, l’amylase va transformer l’amidon en glucose, qui, lui, produira l’énergie nécessaire au développement du cal en présence de dioxygène au cours de la respiration.

 

 

Liste du matériel :

  • dix graines de coco
  • acide gibbérellique
  • deux béchers
  • deux boîtes de pétri
  • eau iodée

Préparation antérieure à l’expérience : Placer les deux boites de pétri au frais pendant une dizaine de minutes afin que les milieux soient prêts pour l’expérience.

 

 

Expérience : Couper en deux les dix graines de coco et supprimer leur embryon pour l’expérience. Préparer deux solutions, une contenant de l’eau (appelée filtrat a) et l’autre des gibbérellines (filtrat b). Déposer dix demi graines dans chaque pot, et attendre plusieurs minutes. Lorsque le temps est écoulé, prélever plusieurs gouttes de chaque solution pour pouvoir les placer dans deux boîtes de pétri différentes et observer. La boite dédiée à la solution contenant de l’eau sera appelée le témoin.

 

 

Résultats : Notre but a été de prouver que les gibbérellines contenaient de l'amylase (une protéine permettant de transformer l'amidon en glucose). Pour voir s'il restait de l'amidon, ou pas, dans les boîtes de pétri après y avoir mis quelques gouttes des différents filtrats, nous avons mis de l'eau iodée (produit initialement jaune qui devient noir en présence d'amidon). Nous pouvons constater que l'eau iodée de la boite témoin devient noire en présence du filtrat a car les liaisons entre les molécules de glucose et les molécules PNP ne se coupent pas. On en déduit que l'amidon est toujours présent et donc que ce filtrat obtenu sans gibbérellines ne contient pas d’amylase. Passons au filtrat b, après avoir prélevé et déposé quelques gouttes de ce filtrat sur la deuxième boite de pétri, nous pouvons observer que l'eau iodée reste jaune et donc en déduire que l’amylase est bel et bien présent, car il ne reste plus d'amidon, il a été transformé en glucose.